mardi 20 septembre 2016

PWA : HVIDE SANDE : il y a de la joie !

Hellooooooo,

Comme dirait l'autre, tout vient à point à qui sait attendre...  Je dois avouer que l'été a été très rempli et la rentrée a démarré sur les chapeaux de roue alors autant vous dire que trouver le temps pour écrire n'est pas chose facile. Bref, maintenant je suis là et prête à vous raconter...

Mais raconter quoi ? Je ne pense pas que le résumé du championnat de France Espoir Extrême Glisse sans vent vous intéresse alors si on parlait plutôt d'un truc super chouette...

MA PREMIÈRE PWA !!!

HVIDE SANDE, Danemark, paradis du poisson fumé de l'herbe verdoyante et des dunes à perte de vue.
1500km nous sépare de ce superbe endroit ! Mais ça vaut le détour ! C'est marrant comme la vision que j'avais de ces pays nordiques s'est avérée juste : calme, apaisant, pas chaud (mais en fait ça va... haha) et surtout "friendly".


Paradis des planchistes ? On aurait aimé que ça le soit plus...

Première fois que la WorldCup faisait un stop à Hvide Sande et on ne pourra pas dire que tous les créneaux de vent n'auront pas été optimisé...
Le plus frustrant dans l'histoire c'est de n'avoir eu que 2 jours de vent alors qu'on sent bien le potentiel de folie que peut avoir ce spot ! Mais comme d'habitude, il semblerait que dès qu'une compétition pose ses bouée sur un spot, rien ne fonctionne comme ça devrait.

Nous avons donc validé 2 manches et demi sur cette étape de Coupe du Monde. Dans des conditions il faut le dire très light voire parfois très borderline...

Après un jour d'entrainement le samedi sur ce nouveau plan d'eau, c'est le dimanche que les choses sérieuses ont commencé : inscriptions et manches à suivre !
Une élimination complète pour les hommes comme pour les femmes.

Et quelle journée !!! De la pluie, un vent qui n'aura fait que baisser toute la journée mais de sacrés heat disputés.


Dans mon heat de qualification je passe tout juste (il fallait passer dans les 4 premières pour se qualifier), car la Russe avec qui je me battais pour la 4ème place tombe au dernier jibe.

Photo : John CARTER
En quart ca s'annonce un peu plus compliqué... Forcément les meilleures sont passées donc il va falloir se démener au mieux pour se qualifier en finale gagnante.
Mais c'est un sacré coup du sort qui nous attend sur cette demie-finale. En effet, après quelques minutes d'attente à terre, attendant que le vent remonte, nous retournons à l'eau. Tout le monde se lance pour le départ... MMMMIIIIP rappel général... C'était chaud chaud chaud, qui est disqualifiée, qui ne l'est pas ?... On était toutes très en avance donc difficile à dire ! Au final, 5 disqualifiées et 3 qualifiées immédiatement pour la finale gagnante. Parmis ces 3 qualifiés on retrouve : Delphine COUSIN, Sarah-Quitta OFFRINGA et MOI ! Oui oui, moi aussi j'ai eu du mal à y croire mais je vous assure c'était bien moi !

Du coup, direction finale gagnante avec les meilleures mondiales c'est à dire top 8 assuré sur cette manche !
Pas de pression, arriver ici c'était déjà que du bonus !!! Alors je lâche les chevaux (enfin j'essaye mais j'avoue que j'ai pris un départ bien en retrait...), ça va vite mais je tiens bon pour finir 6ème de cette manche !

Quelle journée pour moi, je peux vous assurer qu'elle restera gravée à tout jamais dans ma mémoire ! Qui l'eut cru, que la petite Lucie ferait péter une finale gagnante pour sa première PWA ? Certainement pas moi en tout cas et c'est ça aussi c'est la magie du sport !

Le reste de la semaine aura été un peu moins mouvementé... Car le vent se sera fait désirer... On aura quand même réussit à courir une autre manche le mardi après un rest-day le lundi.
Malheureusement je me fais sortir dès le premier tour dans ma qualif', mais honnêtement je n'ai aucun regret car j'ai fait une super course. Quand ça veut pas, ça veut pas.
Après cette deuxième manche, nous en avons commencé une troisième pour laquelle je m'étais qualifiée en demi mais que nous n'aurons jamais eu l'occasion de la finir...

Malgré le vent faible, l'attente à terre, sur l'eau... Je garderai un souvenir mémorable de cette semaine ! Car ça aura été aussi avant tout l'occasion pour moi  de faire de nouvelles rencontres, de pratiquer mon anglais, mais aussi l'occasion de bonne tranches de rire !
On a réussit à s'occuper comme on pouvait entre parties de UNO, wakeboard au KablePark ou encore partie géante de foot, footing magique dans les dunes et les saunas du soir... Au final je n'aurai pas vu le temps passer.





Et puis... Comment ne pas écrire cet article sans penser à mon binôme, sans qui tout ça aurait été nettement moins drôle, ma Estelle, qui met du peps partout où elle passe ! (Je te love ma biche)

Et surtout ça aura été une nouvelle fois une expérience très enrichissante sur l'eau et sur la gestion à terre. Expérience de laquelle je compte bien me servir pour les échéances à venir.

Le résultat final de cette coupe du monde qui est donc une 12ème place, me donne envie de pousser plus loin cette porte qui vient de s'ouvrir ! Je touche mon rêve du bout des doigts et je compte bien ne pas le laisser filer...
Cela m'a aussi reboosté à fond pour la fin de saison...
D'ailleurs, surprise surprise, devinez où je serais ce week-end ? Il parait qu'un vieillard m'attend dans son fort...

Je tiens à remercier mille fois ma maman qui nous a accompagnées dans cette contrée lointaine, vous tous qui m'avez encouragé, et bien sûr mes partenaires sans qui tout ça ne serait pas possible : RIDEALL, GUNSAILS, AHD, Mystic, Service Pilot, WAgency et l'AbriCotier. (Vous pouvez tous les retrouver en barre d'infos à droite de cet article).
J'ai une pensée toute particulière pour une personne qui m'a suivie, m'a aidée et soutenue durant plusieurs semaines. "mon coach", qui a participé à la réussite que j'ai pu avoir durant cette coupe du monde, qui a aussi changé ma façon de voir les choses de manière très positive. Alors merci Alex pour tout, parce que je te dois beaucoup !
Photo : John CARTER
Merci à tous, je ne vous le dirais jamais assez.
De belles choses arrivent et faisons en sorte que cela ne s'arrête pas demain.
Love you all.

Lucie.
Photo : John CARTER

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