


J'ai toujours aimé nager, courir et faire du vélo. Passant mes semaines à Nantes le seul moyen que j'avais pour me défouler et aussi me préparer physiquement (à défaut de naviguer) c'était justement de faire l'un des trois. J'avais donc déjà un bon petit bagage de pratique des trois sports avec moi. Mais pas enchainés...
Finalement cette envie de me licencier dans un club, de faire quelques compétitions elle m'est venu durant ma saison 2017-2018 de Windsurf.
Après cette première déconvenue j'ai commencé à réfléchir à ce que je voulais vraiment... Et la c'est le drame ! Je me suis rendue compte que j'avais perdu la flamme qui m'habitait depuis toutes ces années, que la pression des résultats à produire, l'image à véhiculer avaient pris le dessus sur le plaisir de naviguer, sur la rage de se battre... J'ai quand même terminé ma saison et aussi paradoxal soit-il, il y a eu des très haut et des très bas durant toutes ces compétitions mais j'ai beaucoup appris.
Alors j'ai sauté le pas et je me suis dis que le triathlon serait parfait pour ça. Ca faisait longtemps que ça m'attirait et je me suis dit que c'était le moment parfait pour se lancer dans cette nouvelle aventure.
Et je ne me suis pas trompée. J'ai retrouvé beaucoup de choses que j'avais oublié, laissé de côté ou perdu au fil des années. J'ai retrouvé au sein du club (et même si ça reste un sport individuel) une réelle cohésion, de l'entraide, les entraînements collectifs nous aident à nous surpasser. Et puis ça fait juste du bien de pas devoir se dire "allez faut aller s'entrainer..." mais d'y aller à chaque fois (ou presque - on n'est pas dans le monde des bisounours non plus) avec plaisir et envie.
J'ai retrouvé le goût de participer à une compétition et d'être fière de moi à la fin, de ne pas (moins) me comparer aux autres, d'aimer ce que je fais tout simplement. Ce que j'aime aussi dans cette pratique c'est la rigueur que cela demande, car oui j'ai toujours aimé ça dans le sport : être carré, s'entrainer très dur pour devenir plus performant.
Et par dessus-tout, je pense que ce qui est le plus stimulant c'est de se voir progresser. En Slalom je stagnais depuis quelques mois et le peu d'entrainement dont je disposais ne pouvait pas me permettre de progresser suffisamment pour rester performante ou le devenir encore plus. Autant vous dire que c'est très frustrant. En triathlon, si je ne pars pas de 0 je sais que j'ai une marge de progression énorme et c'est ultra motivant.
Voilà alors pourquoi le triathlon : LA PASSION.
J'espère que cet article vous à plu.
H'hésitez pas à me le dire si c'est le cas et à me poser des questions si vous en avez.
Je vous dis à très vite pour de nouvelles aventures.
Peace.
Lucie.
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